Alexandre DODU, Orleans

J'ai retenu 3 principes clefs sur la dépendance : l'importance de l'environnement dans le mécanisme de la dépendance (et du changement d'environnement pour conduire la thérapie), s'assurer de l'état interne du sujet et de sa volonté de tordre le cou à sa pathologie, l'état interne du guide qui au delà de la maîtrise technique des outils et protocoles spécifiques doit également conduire le changement avec l'objectif de réussir sa quête. Ce que j'ai apprécié dans le module c'est la montée en puissance des protocoles et leur logique pédagogique d'articulation. En effet, leur emboîtement nous permet de mémoriser très facilement la logique d'utilisation sur le parcours de la guérison. Dans mon travail au quotidien j'utilise les principes retenus pour engager les personnes qui en font la demande dans leur dépendance à certaines habitudes qui polluent la conduite de leur vie personnelle et/ou professionnelle. J'ai finalement ancré ces principes clefs dans ma pratique professionnelle pour mieux accompagner les conduites de changement, de manière globale.

Benoit DRAPIER, Saint Gilles les Hauts (la Reunion)

Je remercie beaucoup Bernard pour la générosité et l'efficacité de cette formation.En effet, j'y suis venu de loin avec des objectifs précis: Apprendre à pratiquer efficacement une méthode thérapeutique qui aide les personnes addictives, et plus précisément à sortir des compulsions ( le fameux"craving"). Pendant la formation, j'ai appris et pratiqué dans un groupe agréable et sécurisant.  Depuis, je continue à beaucoup pratiquer  et les personnes que je rencontre en thérapie vont beaucoup mieux.

Jacky DEBIEN

Ce module a été pour moi un des moments forts de tout le parcours de formation de maître praticien, grâce à la justesse de la chronologie pédagogique, à la montée en puissance des contenus, notamment sur la connaissance des mécanismes liés aux ‘’dépendances’’, aux ‘’addictions’’ et aux ‘’compulsions. Je dois dire que ces sujets hypersensibles sont abordés à LA TEMPERANCE avec beaucoup de tact et professionnalisme et sont, avec le recul, d’une précieuse utilité pour ma pratique de thérapeute sachant qu’une majorité des patient(e)s est concernée, de près ou de loin, par la dépendance (alcool, cigarette, obsession, etc.). L’apprentissage de la mise en oeuvre des protocoles est un des points essentiels de la pédagogie. En effet, j’ai apprécié le fait de transcender le ‘’par coeur ou la lecture pure et simple du protocole’’ pour faire approprier aux apprenants, l’intelligence des démarches avec ses points forts et ses limites. Il va sans dire que les mises en situation de thérapeute révèlent rapidement toutes les clés et les éléments indispensables aux participants pour progresser. Aujourd’hui, dans le cadre de mon travail et grâce à l’esprit de la formation, je me sens respectueux de la structure des protocoles, mais à la fois suffisamment libre dans ma créativité et armé pour adapter mes pratiques à chaque cas particulier. Pour moi, les notions réparatrices essentielles abordées lors de ce module portent sur la ‘’réconciliation des deux parties’’ et le travail sur les ‘’intensions positives’’ qui sont, entre autres, indispensables à l’efficacité dans l’exercice de la thérapie. SI c’était à refaire, je le referais.

Eric BOUILLIER

Même quand on a envie de traiter une dépendance ( ou plusieurs ), le mental saborde et rend aveugle le raisonnement : minimisation des effets du comportement nocif pour la personne, manque de visibilité ou d'objectivité quand on travaille sur soi. Je pense que l'aspect prise de conscience de la réalité des faits, du contexte dans lequel se développe de la dépendance, de tordre le cou à la minimisation des faits permettrait de fournir le stimulant à la personne pour neutraliser les tentatives de sabotage du mental vis à vis du travail à effectuer. C'est pas forcément thérapeutique mais une douche froide, ça réveille ! Le deuxième point est tiré de ma recherche personnelle vis à vis du Tao et du bouddhisme Tibétain.  Dans la tradition Boehm, quand une personne subit un traumatisme (trahison amoureuse, qu'on lui a nuit volontairement etc ), il est dit qu'il y a une perte d'une partie de l'Ame. Par exemple, dans le cas d'une trahison amoureuse, la personne se referme, le 3 et 4 chakra sont bloqués où dysfonctionnent. Le Shaman invoquait alors les esprits pour leur demander de restituer à la personne la part d'Ame qui lui avait été dérobée. J'y ai réfléchi et par analogie, je pense qu'une personne qui a une dépendance l'a car elle a subit à un moment donné un traumatisme et que, à des degrés diverse, la personne s'est perdue elle même en s'abimant dans la dépendance. Après avoir identifié ce qu'elle a perdu, par l'hypnose, la ligne du temps, on peut la faire remonter à un moment où elle avait ce qu'elle a perdu, la faire descendre et l'associer puis la ramener au moment présent. Cette opération peut être refaite plusieurs fois en calibrant les effets et vérifier l'écologie ( il ne s’agirait pas  de retrouver la naiveté d'enfant après un abus sexuel par exemple ). Voilà, je pense que ce travail de restauration pourrait être utile à mettre en place à un moment de la thérapie.

Arnick B.

Des grandes dépendances, bien connues pour leurs ravages, à toutes nos petites dépendances quotidiennes, souvent bien cachées et qui sont autant de béquilles dans nos vies, que l'on soit thérapeute ou en voie de le devenir, ou que l'on veuille simplement progresser dans la connaissance de soi-même et de son propre accomplissement, ce séminaire propose une approche originale, efficace et pratique des dépendances. Les outils proposés sont tous expérimentés par les participants, tour à tour guide et patient. Ce travail ouvre un vaste champ d'action, à des fins professionnelles, mais aussi d'investigation et de progression personnelles.

Biétrix VERMOREL-SCHENK, Lyon

L'évaluation de ce module est très positive car il s'agit d'une vraie expérience qui est vécue : les échanges avec le groupe, l'expérimentation des protocoles sur soi et sur plusieurs autres personnes, (une dizaine) le partage, sont des points forts de la pédagogie de La Tempérance. Il m'a permis de prendre le temps d'être vraiment en contact avec le déroulement des protocoles . Ce module m'a fait découvrir l'importance du travail sur les Qualités et les Valeurs ainsi que leur formulation, la futurisation, bien sûr, ainsi que le travail sur les Parties: l' échange, la communication entre les "Parties" que tout oppose, la possibilité d'une évolution a été, et continue d'être, une expérience étonnante; "La Tolérance s'installe entre les parties "; et pouvoir " Habiter, s'autoriser à vivre le positif "; je retiens et utilise également la variation sur le swish avec démultiplication des images positives. Une prise de conscience en fin de stage m'a fait remarquer que l'addiction était la recherche d'une unique sensation, ce qui est tellement restreint et même pauvre. Pnl et hypnose – En tant que praticienne en PNL et Hypnothérapie, en cas de dépendance, le questionnement sur la motication est extrêmement important. j'ai une page entière de questions qui permet surtout au patient de s'interroger  lui-même; puis,  comment s'imagine-t- être, en détail , par exemple,  un "non fumeur"; qui, dans son entourage, va s' apercevoir du changement , le déroulement précis de cette scène ... Lorsque les patients viennent pour une séance d'hypnose, dans le cas de l'addiction, je préfère commencer par "débroussailler " les choses, le patient assis et éveillé, décontracté; il va faire connaissance doucement avec les processus qui se mettent en place- rechercher un souvenir agréable, fabriquer le lieu idéal et sécurisant, l'image idéale, puis souvent, je propose le travail sur les Parties et la découverte de l'Intention Positive, le protocole du swish étant pour la séance suivante. Le tout sera réintégré dans la séance d'hypnose avec les éléments recueillis. j' utilise le protocole " couper le lien de co-dépendance ", qui sera, dans ce cas, le lien avec la substance.

Hervé C.

Je me suis inscrit à ce séminaire car La Tempérance est réputée en France pour le travail sur les addictions. C’était intéressant d'y participer avec des stagiaires médecins, psychologues et hypno-thérapeutes. C'est le module le plus important à mon sens de la formation de Maitre Praticien et c'était interressant pour certains d'y assister hors cycle. J'y suis allé pour apprendre des techniques, un savoir-faire et je me suis vite rendu compte que j'avais besoin de résoudre certaines choses ... pour moi. L'ambiance instaurée par Bernard Frit est bienveillante, c'est bien sur nécessaire et c'est très agréable. Lié au format du séminaire, le temps se déploie et permet d'explorer tranquillement, de laisser certains phénomènes se déployer aussi. Le fait que chacun travaille finalement sur soi provoque un enrichissement incroyable: c'est un processus d'apprentissage accéléré, multidimensionnel,  chacun apprends des autres et découvre que finalement - derrières les symptômes- nous sommes tous semblables. J'en suis personnellement sorti unifié.

Jeanne SENECHAL

Une formation vivante, au plus prêt des problèmes que l'on peut rencontrer avec nos clients. Nous ne sommes pas restés dans nos polycops mais dans le vécu. Au travers de nos petits soucis perso, nous avons travaillé et géré nos problèmes. Toujours avec bienveillance. Nous sommes repartis, avec en mains des techniques qui avaient été travaillées en profondeur.

Témoignage d'une infirmière en unité d'addictologie

La PNL ne se résume pas à l'acquisition de proptocoles de changement que nous n'avons pas, tous les soignants l'occasion d'exercer. Mon expérience me permet de témoigner que pour les personnes souffrant de problème en addictologie, il est essentiel de mettre en cause les croyances limitantes avant d'aborder les problèmatiques personnelles, essentiel pour elles de définir un objectif personnel et réalisable.Il est essentiel de découvrir l'intention positive de leur comportemnt addict et de chercher le besoin derrière leur dépendance. Tous ses aspects sont abordés dans la formation en PNL, appronfondis dans le module " dépendance". Cela m'a donné des outils majeurs pour mener des entretiens individuels, animer des groupes.

Francis BARRET

Ce que j'ai appris lors de la formation d'une manière générale

• une méthode complète de traitement des patients alcooliques en particulier,
• la mise en évidence de la partie dépendante (inconsciente) et de la partie non dépendante (consciente).

Ce que j'ai appris d'une manière générale en utilisant les outils de cette  formation Comme l'inconscient finit toujours par suivre les pensées dominantes du conscient, il est vain de penser pouvoir traiter une dépendance si la personne concernée n'a pas décidé fermement de s'attaquer à sa dépendance. Pour exemple, un cardiologue du CHU de Poitiers m'a adressé un de ses patients pour l'arrêt du tabac car cette dépendance pouvait lui provoquer une crise cardiaque. Le patient était peu motivé car il avait la croyance que la médecine était suffisamment compétente pour lui remplacer son coeur si nécessaire. Donc, ce patient a conservé sa dépendance. Toutes les personnes dépendantes ont en général une mauvaise voire une très mauvaise estime d'elles mêmes. Pour les personnes ayant plusieurs dépendances (Affective, alcoolique, tabagique), il est inutile de commencer à traiter en premier la dépendance tabagique. En effet, cette dernière remplit une fonction adaptative dans l'environnement du patient. Le traitement de la dépendance affective en premier permet à la dépendance alcoolique de commencer à diminuer. En fait, les dépendances affective et alcoolique se traitent de manière concomitante. La dépendance tabagique se traite en dernier quand le patient est réellement prêt.

Marie-Anne MORIEN, Mirefleurs

Depuis que j’ai effectué cette formation j’ai intégré une unité d’Addictologie où nous prenons en charge des personnes souffrant d’alcoolisme ou de troubles des conduites alimentaires, (nous y faisons également des accompagnements pour des sevrages tabac ou cannabis) ; je reçois également dans mon cabinet des personnes souffrant des mêmes troubles. Je peux ainsi vérifier quotidiennement la qualité de cette formation dispensée à La Tempérance : l’approche PNListe : 1 partie sobre, 1 partie alcoolique que l’on va réconcilier plutôt que les opposer, la reconnaissance des ressources, le travail sur la ligne du temps avec la projection dans le futur, etc s’avère être extrêmement pertinente. Dans cette unité nous ne sommes que 2 de l’équipe (une dizaine toutes catégories confondues) à être PNListes, la prise en charge des patients se fait donc sur un mode plus classique, pour autant tous les outils que j’ai acquis dans cette formation  sont facilement utilisables, même séparément et d’une efficacité redoutable. La façon dont est construite la formation : créer chez les stagiaires une dissociation de 2 parties afin d’expérimenter le processus, m’a paru passionnante et très efficace pour la compréhension du mécanisme en jeu. Je ne peux que encourager chacun à suivre cette formation.